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METANOIA

Journal PMA
/
17 février 2021

chapitre 2: la fiv du point de vue de mon conjoint

Avant de reprendre le cours de mon récit, je vous propose ici le point de vue de mon compagnon sur notre parcours. En effet, si l’expérience est commune, la façon de la vivre est souvent bien différente ce qui peut créer de nombreuses tensions et parfois la rupture du couple.

C’est après deux ans d’essais infructueux que ma compagne et moi avons décidé de nous lancer dans l’aventure de la PMA. A l’époque je n’ai pas hésité une seconde, il me paraissait évident que si nous n’y parvenions pas naturellement, la science pourrait s’en charger. Ce n’est qu’après l’échec de cette première tentative que j’ai questionné ce choix dont je n’avais pas vraiment mesuré les conséquences, tant il a bousculé mon couple et mes convictions. Le désir d’enfant est souvent si fort qu’il justifie tous les sacrifices et lorsque la PMA réussit, on ne regrette évidemment pas d’être passé par là.

En revanche, lorsqu’on essuie un revers, il faut affronter ses désillusions et les questions existentielles qui en découlent. Si mon témoignage peut servir à d’autres, j’en serais ravi.

Disons-le d’emblée, le prix à payer de l’infertilité au féminin me semble bien plus conséquent que lorsqu’elle se conjugue au masculin car elle revêt une dimension biologique et charnelle dont les hommes sont exempts. En effet, la PMA et en particulier la FIV reste une opération extrêmement intrusive et contraignante pour les femmes, elles en portent l’essentiel de la charge physique, mentale et émotionnelle. Moi qui ne suis jamais malade et n’ai pas vu de médecin depuis 15 ans, je n’aurais certainement pas eu le courage de supporter tout ce que ma compagne a enduré. Ce décalage dans le couple est à prendre compte, d’autant qu’en ce qui me concerne il s’est encore accentué comme je vais vous l’expliquer.

Face aux contraintes que devait subir ma compagne – fréquents rendez-vous, injections, opérations, … – je me suis vite senti démunis car il m’était impossible de l’en soulager. Ce n’est qu’avec le recul de l’expérience que j’ai compris que pour combler ce décalage, il m’aurait suffi de suivre son cycle d’aussi près qu’elle afin qu’elle se sente davantage accompagnée à chaque étape de la PMA et qu’elle n’ait pas l’impression de tout gérer, de tout porter seule.

Je dois dire aussi que face à l’absence de diagnostic médical, j’ai ressenti beaucoup de découragement. Connaître les causes de notre infertilité nous aurait projeté vers un but à atteindre et cela m’aurait certainement mis en mouvement. A défaut, le champ des possibles me paraissait si vaste que je suis devenu un peu fataliste. Tâtonner « au petit bonheur la chance » me semblait une pure perte de temps et d’énergie pour des résultats plus qu’incertains. Sans que cela soit intentionnel, je me suis donc mis dans une posture passive, au contraire de ma femme qui s’est mise en mouvement en tentant quantité d’expériences : hypnose, acupuncture, shiatsu, magnétisme, chamanisme, etc. creusant ainsi davantage notre décalage.

Par ailleurs, pour me protéger de l’échec et ne pas trop risquer d’en souffrir, je n’ai pas voulu m’accrocher à ce projet d’enfant de manière obsessionnelle, j’ai préféré continuer à vivre comme avant.

Ce détachement pouvait laisser croire à un manque d’implication de ma part, ce qui n’était pas le cas car j’y ai beaucoup cru, j’ai seulement essayé (vainement) de me protéger en n’y mettant pas trop d’affects. Ma compagne au contraire, s’y est lancée corps et âme en mettant tous ses projets personnels en stand-by. Tous ces éléments conjugués ont certainement contribué à ce que notre couple avance à deux vitesses.

J’ai vécu l’échec de notre FIV comme une perte de temps et d’énergie considérable, et je ne parle pas des dépenses, qui rappelons-le en Suisse approchent les CHF 10’000.- (non remboursé par les assurances).

J’y ai également perdu mes illusions : croire à la toute puissance de la médecine ou me persuader qu’avoir des enfants est chose simple et rapide.

A l’époque, j’ai ressenti un rejet viscéral de cette science ultra sophistiquée et onéreuse et je reste encore aujourd’hui très critique. D’une part, parce que nous avons eu à faire à un médecin orgueilleux, certes compétent mais davantage porté sur la technique que sur les rapports humains. Nous ne nous sommes pas sentis soutenus, ni considérés dans la singularité de notre situation. Je ne saurai vous conseiller de choisir minutieusement votre médecin. D’autre part, je me suis donné l’impression d’être un enfant gâté qui ne supporte pas qu’on lui dise non et qui espère, grâce à la science, contrer le destin, aller à l’encontre de la nature. Nous vivons une époque où tous nos désirs se doivent d’être satisfaits, si possible tout de suite et sans efforts. Pendant des siècles les couples infertiles n’avaient d’autres choix que d’accepter la réalité et je me demande dans quelle mesure cela n’était pas aussi une épreuve bénéfique. Philosophiquement parlant, admettre ce qui est plutôt que de nager à contre-courant au prix d’une énergie conséquente me paraît une bonne façon de se délivrer de ses frustrations et de vivre heureux. Tout est si bien résumé dans cette citation d’Epictète : « N’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites, décide de vouloir ce qui arrive et tu seras heureux ». Je ne dis pas qu’il faut renoncer à ses désirs mais que parfois il ne faut pas s’y accrocher coûte que coûte et accepter que nous ne contrôlons pas tout. Il me paraît enfin salutaire, dans ce monde ultra rationnel où science et technique ont pour ambition de tout comprendre et de tout maitriser, de laisser une place aux doutes et aux mystères. Puisse ce témoignage vous éviter de vous mettre trop la pression.

J’aime à penser que l’infertilité est un défi que m’a lancé la vie pour m’inciter au lâcher-prise. Mais si je suis tout à fait honnête avec moi, je dois bien avouer qu’il s’agit aussi en partie d’une excuse qui m’évite d’affronter le challenge de la paternité.

J’oscille donc entre le deuil de mon confort de vie actuel, de ma liberté et le deuil de la vie de famille. Je sais pourtant au fond de moi que l’on peut douter de tout dans la vie mais jamais d’avoir eu des enfants.

C’est une évidence, devenir parent donne un sens à sa vie et une raison d’être à son couple. L’infertilité m’a obligé à chercher ce sens ailleurs. Cela m’a inévitablement confronté à moi-même : qui suis-je ? Qu’est-ce que j’attends de la vie ? Que devient le projet de mon couple sans enfant ? Autant de questions existentielles qu’une vie de famille bien remplie aurait certainement écarté. D’une certaine manière, l’infertilité m’a obligé à me connaître davantage et c’est au travers de cette quête que ma compagne et moi sommes parvenus à trouver une raison d’être ensemble qui ne dépendent pas des enfants ou de tout ce qui est extérieur à nous. Notre couple en est sorti ainsi renforcé. Quant aux nombreuses disciplines qu’elle a expérimenté pour comprendre notre infertilité et apprendre à vivre avec, elles lui ont finalement permis de trouver un ancrage qui lui faisait défaut ainsi qu’une nouvelle voie professionnelle.

Bref, avec le recul je suis maintenant en mesure d’observer ce que cette épreuve nous a permis de gagner et plus seulement ce qui nous manque.

Je crois aussi avoir su me détourner du besoin de me comparer aux autres car il a parfois été difficile de ne pas me considérer comme un vieil adolescent en regard de tous mes amis devenus parents. Il est toutefois difficile d’écarter entièrement cette petite voix intérieure qui me murmure parfois : fort de cette maturité acquise, ne serais-tu pas aujourd’hui encore un meilleur père ?

Aujourd’hui que nous sommes sur le chemin d’une seconde et dernière FIV, les enjeux me paraissent à la fois moins, et plus importants. Moins importants, parce que fort de l’expérience acquise lors de notre première tentative, je reste persuadé que nous serons en mesure de soutenir plus facilement le choc d’un nouvel échec. Plus importants, parce que j’ai bien conscience qu’il s’agit de notre ultime chance.

Pour conclure, je me lance aujourd’hui avec trois mantras en tête: 1) je désire ardemment un enfant 2) je n’ai pas de contrôle sur cela 3) je continuerai à m’élever, quoi qu’il arrive.

TAGS:FIVinfertilitéPMASuisse
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••• DEUX MOIS…

… que la nouvelle est tombée: la vie une fois de plus a refusé de s’incarner, le dernier transfert d’embryon s’est soldé par un échec. Mais est-ce réellement un échec?

Huit ans et demi d’espoirs, de combats ne sont-ils finalement pas autant de victoires lorsqu’ils ne m’ont pas achevée mais bel et bien rendue plus forte?

Car, en plus des traitements médicaux très onéreux pour le porte-monnaie et le corps, pour faire venir ce bébé au monde, j’ai pratiqué l’introspection, la remise en question de mes désirs, de mes peurs. J’ai cheminé à la rencontre de moi-même avec la conscience que tout ceci ne devait pas être pour rien. 

Juste après le résultat, j’ai écrit un « épilogue » sur mon site (rubrique blog). Il est clairement teinté de colère et d’amertume face à l’injustice de ne pas pouvoir être « normale ». Le poids du conditionnement se fait sentir. 

Et puis petit à petit, finalement assez rapidement, j’ai lâché prise. J’ai même ressenti un soulagement intense de m’autoriser enfin à passer à autre-chose. Cesser une forme de maltraitance que je m’imposais depuis des années. J’ai pu ressentir l’espace, la plénitude, la gratitude même. 

Car non, mon monde ne s’est pas écroulé, bien au contraire il m’a semblé plus vibrant, plus apaisé que jamais. La fierté de notre couple d’avoir survécu, d’avoir transformé les épreuves en amour, d’avoir su évoluer sur tous les plans de mon être, tout ceci est un cadeau inestimable.

Actuellement, beaucoup s’insurgent face au « tout est juste ». Je sais que ce n’est pas quelque chose que l’on peut entendre à n’importe quel moment de notre traversé du désert. Il y a des moments où l’action, la rébellion face à ce qui semble être injuste sont nécessaires, on ne peut/ doit pas faire autrement. 

Mais aujourd’hui, je suis convaincue que lorsque vient le temps de l’acceptation, alors tout ce qui a été vécu devient juste. C’est un gage d’amour à nous-même de reconnaitre ce qui « est ». Ne plus regarder ce qui aurait pu/ dû être au risque de passer à côté de notre vie. Quoi que l’on fasse notre vie est la somme des expériences positives et négatives. A nous de faire du négatif du constructif, dans l’acceptation du coeur.
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… que la nouvelle est tombée: la vie une fois de plus a refusé de s’incarner, le dernier transfert d’embryon s’est soldé par un échec. Mais est-ce réellement un échec?

Huit ans et demi d’espoirs, de combats ne sont-ils finalement pas autant de victoires lorsqu’ils ne m’ont pas achevée mais bel et bien rendue plus forte?

Car, en plus des traitements médicaux très onéreux pour le porte-monnaie et le corps, pour faire venir ce bébé au monde, j’ai pratiqué l’introspection, la remise en question de mes désirs, de mes peurs. J’ai cheminé à la rencontre de moi-même avec la conscience que tout ceci ne devait pas être pour rien.

Juste après le résultat, j’ai écrit un « épilogue » sur mon site (rubrique blog). Il est clairement teinté de colère et d’amertume face à l’injustice de ne pas pouvoir être « normale ». Le poids du conditionnement se fait sentir.

Et puis petit à petit, finalement assez rapidement, j’ai lâché prise. J’ai même ressenti un soulagement intense de m’autoriser enfin à passer à autre-chose. Cesser une forme de maltraitance que je m’imposais depuis des années. J’ai pu ressentir l’espace, la plénitude, la gratitude même.

Car non, mon monde ne s’est pas écroulé, bien au contraire il m’a semblé plus vibrant, plus apaisé que jamais. La fierté de notre couple d’avoir survécu, d’avoir transformé les épreuves en amour, d’avoir su évoluer sur tous les plans de mon être, tout ceci est un cadeau inestimable.

Actuellement, beaucoup s’insurgent face au « tout est juste ». Je sais que ce n’est pas quelque chose que l’on peut entendre à n’importe quel moment de notre traversé du désert. Il y a des moments où l’action, la rébellion face à ce qui semble être injuste sont nécessaires, on ne peut/ doit pas faire autrement.

Mais aujourd’hui, je suis convaincue que lorsque vient le temps de l’acceptation, alors tout ce qui a été vécu devient juste. C’est un gage d’amour à nous-même de reconnaitre ce qui « est ». Ne plus regarder ce qui aurait pu/ dû être au risque de passer à côté de notre vie. Quoi que l’on fasse notre vie est la somme des expériences positives et négatives. A nous de faire du négatif du constructif, dans l’acceptation du coeur.

il y a 3 mois
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••• GARDER LE CŒUR OUVERT

2020 nous a pris par surprise avec le début de nombreux bouleversements. 

2021 a déçu bien des espoirs de changement. Pour ma part j’ai vécu la suite des bouleversements intérieurs amorcés l’année précédente. Beaucoup d’introspection, me confronter encore à mes limites, mes ombres pour continuer à me délester, oser la joie et cultiver ma lumière intérieure malgré les épreuves personnelles et collectives. 

2022 est là, je n’ai pas de grands discours à faire, mais un mantra pour moi: garder le cœur ouvert.

C’est dans le cœur que reside notre être de lumière, celui qui nous guidera toujours vers ce qui est juste pour nous. Ce cœur en lien avec notre mental et notre plexus solaire reçoit et émet les vibrations qui sont à la fois capables de nous changer et de changer notre monde. 

La réalité c’est que nous en faisons.

Alors courage, humilité, bienveillance c’est ce que je nous souhaite pour cette nouvelle année. Nourrir l’espoir que cette période de chaos, de confusion précède une nouvelle ère plus lumineuse dans la reliance entre les règnes, les êtres humains et en nous-mêmes.

#voeux2022 #bienveillance #humilité #joie #reliance #paix #amour #spiritualité #nouvelleère #cœur
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2020 nous a pris par surprise avec le début de nombreux bouleversements.

2021 a déçu bien des espoirs de changement. Pour ma part j’ai vécu la suite des bouleversements intérieurs amorcés l’année précédente. Beaucoup d’introspection, me confronter encore à mes limites, mes ombres pour continuer à me délester, oser la joie et cultiver ma lumière intérieure malgré les épreuves personnelles et collectives.

2022 est là, je n’ai pas de grands discours à faire, mais un mantra pour moi: garder le cœur ouvert.

C’est dans le cœur que reside notre être de lumière, celui qui nous guidera toujours vers ce qui est juste pour nous. Ce cœur en lien avec notre mental et notre plexus solaire reçoit et émet les vibrations qui sont à la fois capables de nous changer et de changer notre monde.

La réalité c’est que nous en faisons.

Alors courage, humilité, bienveillance c’est ce que je nous souhaite pour cette nouvelle année. Nourrir l’espoir que cette période de chaos, de confusion précède une nouvelle ère plus lumineuse dans la reliance entre les règnes, les êtres humains et en nous-mêmes.

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il y a 4 mois
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… REPRÉSENTATION DE SOI

Cet été, j’ai engagé une photographe pour me tirer le portrait: l’adorable et talentueuse @evabigeard. J’ai mis du temps avant d’oser la démarche. Je ne me juge pas photogénique. J’ai du mal à accepter mon image figée, mon image tout court…. Ensuite ça m’a pris des jours de réflexion pour trouver les bonnes tenues, les endroits où faire les photos. Je ne voulais rien laisser au hasard. Et puis, la pluie n’a cessé de tomber, on a dû repousser… Le jour J la lumière n’était pas comme je l’aurais voulu, j’ai dû m’en remettre à elle, lui faire confiance pour traduire de moi la meilleure image possible.

Mais qu’est-ce que ça veut dire?
La meilleure image possible, celle qui traduirait en un cliché toute la complexité de mon être, mais qui ne mettrait en avant que ce je souhaite montrer au monde et si possible en me mettant à mon avantage.

Ouais… 

Ça fait 6 mois et même si j’ai été enchantée du résultat (à quelques exceptions près), je n’ai toujours pas dévoilé au monde ces photos. C’est en discutant avec @soufran.kun l’autre jour que je me suis dit: ça va pas, assume la posture narcissique qui t’a poussée à faire ces photos et accepte que tu ne peux pas contrôler la façon dont tu es perçue par les autres. 

Alors voilà: c’est moi. Enfin une facette en tous cas.

#portrait #photographie #représentationdesoi #image #développementpersonnel
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… REPRÉSENTATION DE SOI

Cet été, j’ai engagé une photographe pour me tirer le portrait: l’adorable et talentueuse @evabigeard. J’ai mis du temps avant d’oser la démarche. Je ne me juge pas photogénique. J’ai du mal à accepter mon image figée, mon image tout court…. Ensuite ça m’a pris des jours de réflexion pour trouver les bonnes tenues, les endroits où faire les photos. Je ne voulais rien laisser au hasard. Et puis, la pluie n’a cessé de tomber, on a dû repousser… Le jour J la lumière n’était pas comme je l’aurais voulu, j’ai dû m’en remettre à elle, lui faire confiance pour traduire de moi la meilleure image possible.

Mais qu’est-ce que ça veut dire?
La meilleure image possible, celle qui traduirait en un cliché toute la complexité de mon être, mais qui ne mettrait en avant que ce je souhaite montrer au monde et si possible en me mettant à mon avantage.

Ouais…

Ça fait 6 mois et même si j’ai été enchantée du résultat (à quelques exceptions près), je n’ai toujours pas dévoilé au monde ces photos. C’est en discutant avec @soufran.kun l’autre jour que je me suis dit: ça va pas, assume la posture narcissique qui t’a poussée à faire ces photos et accepte que tu ne peux pas contrôler la façon dont tu es perçue par les autres.

Alors voilà: c’est moi. Enfin une facette en tous cas.

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il y a 6 mois
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••• PHŒNIX 

Il y a tout juste une semaine j’ai eu 37 ans. L’approche de cette date (symboliquement chargée pour moi) combinée avec le processus de dépouillement, d’introspection et sans doute les énergies du moment ont constitué un cocktail assez difficile à digérer! 😅

Néanmoins, si j’ai appris une chose c’est que rien ne dure. Dans les périodes de tourmente, il faut à la fois prendre le recul nécessaire et essayer de comprendre ce qui émerge, se présente. Et puis soudain, le brouillard se dissipe.

Pour ma part, plus j’avance dans mon processus transpersonnel, plus j’ai l’impression que les choses sont à la fois d’une extrême simplicité et d’une immense complexité. Il m’est donc très difficile d’en parler, de m’exprimer à ce sujet car je suis en plein dedans et les mots sont tellement limitants. Je suis dans un moment de vie dans lequel, je ressens plus que je ne comprends/ conceptualise intellectuellement. 

Cependant, je voulais témoigner qu’avec la Nouvelle Lune de jeudi, j’ai réellement senti que quelque chose mourrait en moi, qu’une nouvelle version de moi-même émergeait timidement mais inexorablement. 

Je remercie pour cela mes amis énergeticiens qui me soutiennent et m’accompagnent dans ce cheminement parfois très solitaire @olesyatherapies et @energy_of_life_savoie 

Je remercie la Vie de me permettre de vivre ce cheminement de retrouvailles avec mon Être de lumière.

Rappelez-vous que lorsque vous semblez perdu.e.s, c’est simplement que vous êtes sur un nouveau chemin, vous finirez bien par arriver là où vous devez arriver. Cultivez la confiance et tout ira bien! (Exactement le genre de message très simple, mais Ô combien complexe à vivre!) ;-)

Pour terminer une petite minute commerciale… en photo une des dernières Vénus créée. Si vous êtes intéressé.e.s pour (vous) faire ce cadeau je prends les commandes de « Noël ». Le nombre sera très limité, étant donné que je souhaite conserver un travail de qualité autant plastique qu’énergétique.

Plein d’Amour et de Lumière ✨✨✨✨

#phoenix #transpersonnel #cheminement #scorpion #vénus #argile #spiritualité #animisme #chamanisme #vie #transformation #évolution #confiance #ombre #lumière #dépouillement
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Il y a tout juste une semaine j’ai eu 37 ans. L’approche de cette date (symboliquement chargée pour moi) combinée avec le processus de dépouillement, d’introspection et sans doute les énergies du moment ont constitué un cocktail assez difficile à digérer! 😅

Néanmoins, si j’ai appris une chose c’est que rien ne dure. Dans les périodes de tourmente, il faut à la fois prendre le recul nécessaire et essayer de comprendre ce qui émerge, se présente. Et puis soudain, le brouillard se dissipe.

Pour ma part, plus j’avance dans mon processus transpersonnel, plus j’ai l’impression que les choses sont à la fois d’une extrême simplicité et d’une immense complexité. Il m’est donc très difficile d’en parler, de m’exprimer à ce sujet car je suis en plein dedans et les mots sont tellement limitants. Je suis dans un moment de vie dans lequel, je ressens plus que je ne comprends/ conceptualise intellectuellement.

Cependant, je voulais témoigner qu’avec la Nouvelle Lune de jeudi, j’ai réellement senti que quelque chose mourrait en moi, qu’une nouvelle version de moi-même émergeait timidement mais inexorablement.

Je remercie pour cela mes amis énergeticiens qui me soutiennent et m’accompagnent dans ce cheminement parfois très solitaire @olesyatherapies et @energy_of_life_savoie

Je remercie la Vie de me permettre de vivre ce cheminement de retrouvailles avec mon Être de lumière.

Rappelez-vous que lorsque vous semblez perdu.e.s, c’est simplement que vous êtes sur un nouveau chemin, vous finirez bien par arriver là où vous devez arriver. Cultivez la confiance et tout ira bien! (Exactement le genre de message très simple, mais Ô combien complexe à vivre!) 😉

Pour terminer une petite minute commerciale… en photo une des dernières Vénus créée. Si vous êtes intéressé.e.s pour (vous) faire ce cadeau je prends les commandes de « Noël ». Le nombre sera très limité, étant donné que je souhaite conserver un travail de qualité autant plastique qu’énergétique.

Plein d’Amour et de Lumière ✨✨✨✨

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il y a 7 mois
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•••SPIRITUALITÉ 

Ces derniers temps je ne fais pas la maline. Je nage en plein flou spirituel. La spiritualité c’est quoi pour moi en fait? Est-ce que tout a vraiment un sens? Et l’énergétique dans tout ca? Je suis en plein dans mes paradoxes, dans ma complexité d’humaine, dans mes remises en questions.

Pourtant, aujourd’hui je me heurte à cette image que les RS rendaient de la spiritualité. Oui j’écris au passé, car je pense qu’ici on se rend enfin compte que la spiritualité c’est pas que du glam. Que c’est même pas vraiment instagrammable parce que la plupart du temps c’est pas joli, même pas très interessant et surtout ça se passe à l’intérieur de chacun et que nous sommes tous différents. 

Au fond je n’étais pas dupe, mais le chemin de la spiritualité n’a rien à voir avec ce qui est présenté ici. Ce n’est pas les jolies poses de yoga, vivre au Costa-Rica et prendre des plantes médecines. C’est pas avoir une collection de cristaux, communiquer avec les Anges. La spiritualité c’est pas rechercher à s’élever à tout prix ou à vivre dans l’abondance décomplexée. La spiritualité c’est pas manger cru, tirer les cartes ou jouer du tambour, les formations « libérer votre intuition ».

Tout ça, ce sont des moyens, du business. Rien de plus. La perte de sens de nos vies nous a rendu boulimiques et vulnérables à la consommation de solutions toutes faites en quête d’un idéal.

J’en ai marre de voir les mots médecine, alchimie, énergies, ascension, intuition, abondance, canalisation et j’en passe devenir des mots creux.

Pour moi la véritable question c’est l’incarnation et non l’élévation. L’acceptation de notre condition d’humain-e-s avec tout ce qu’elle a de laid, de difficile, d’absurde. Parce que vivre sans croire c’est quasi impossible. Accepter de vivre sans but, d’être juste là sans que cela fasse partie d’un plan divin, c’est justement là le défi. Faire preuve d’humilité simplement. 

[suite en com]
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•••SPIRITUALITÉ

Ces derniers temps je ne fais pas la maline. Je nage en plein flou spirituel. La spiritualité c’est quoi pour moi en fait? Est-ce que tout a vraiment un sens? Et l’énergétique dans tout ca? Je suis en plein dans mes paradoxes, dans ma complexité d’humaine, dans mes remises en questions.

Pourtant, aujourd’hui je me heurte à cette image que les RS rendaient de la spiritualité. Oui j’écris au passé, car je pense qu’ici on se rend enfin compte que la spiritualité c’est pas que du glam. Que c’est même pas vraiment instagrammable parce que la plupart du temps c’est pas joli, même pas très interessant et surtout ça se passe à l’intérieur de chacun et que nous sommes tous différents.

Au fond je n’étais pas dupe, mais le chemin de la spiritualité n’a rien à voir avec ce qui est présenté ici. Ce n’est pas les jolies poses de yoga, vivre au Costa-Rica et prendre des plantes médecines. C’est pas avoir une collection de cristaux, communiquer avec les Anges. La spiritualité c’est pas rechercher à s’élever à tout prix ou à vivre dans l’abondance décomplexée. La spiritualité c’est pas manger cru, tirer les cartes ou jouer du tambour, les formations « libérer votre intuition ».

Tout ça, ce sont des moyens, du business. Rien de plus. La perte de sens de nos vies nous a rendu boulimiques et vulnérables à la consommation de solutions toutes faites en quête d’un idéal.

J’en ai marre de voir les mots médecine, alchimie, énergies, ascension, intuition, abondance, canalisation et j’en passe devenir des mots creux.

Pour moi la véritable question c’est l’incarnation et non l’élévation. L’acceptation de notre condition d’humain-e-s avec tout ce qu’elle a de laid, de difficile, d’absurde. Parce que vivre sans croire c’est quasi impossible. Accepter de vivre sans but, d’être juste là sans que cela fasse partie d’un plan divin, c’est justement là le défi. Faire preuve d’humilité simplement.

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il y a 7 mois
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•••ENFANT INTÉRIEUR 

Aujourd’hui on fête les mamans en France. 

Au-delà du bien fondé et de l’archaïsme de la démarche tant au niveau du consumérisme qui en découle qu’au niveau d’un monde où la parentalité est multiple, je voulais rendre hommage à celleux:
- qui n’ont pas voulu devenir parent
- qui n’ont pas su être parent
- qui n’ont pas pu être parent 
- qui ont renoncé à être parent
- qui luttent pour devenir parent
- qui ont fait le choix d’être parent 
- qui sont parent d’enfant(s) partis trop vites 
- ...

Parce que derrière la parentalité, il n’y a une multitude d’histoires, de peines et de joies. 

Mais surtout je voulais vous rappeler votre enfant intérieur, celui pour qui vous êtes le parent. Nous avons touxtes un enfant intérieur plus ou moins blessé.

J’observe souvent que celleux qui souffrent ou infligent la souffrance, sont des enfants blessés. Devenus adultes, iels ont des mécanismes qui les poussent à agir soit en victimes soit en bourreaux, perpétuant parfois le cycle chez leurs propres enfants ou nuisant à leur entourage.

J’aimerais, en ce jour de fête des mères, vous inviter à vous mettre en lien à cet enfant intérieur, à prendre votre responsabilité d’adulte et soigner cet enfant. Lui donner de l’amour, vous offrir de l’amour.

Dans un monde dysfonctionnel et en souffrance, je pense du fond du cœur qu’aujourd’hui nous n’avons plus le choix si nous souhaitons avancer dans la lumière et retrouver de l’espoir pour le futur. C’est un voeux pieux je le sais. Mais j’ai envie aujourd’hui de croire que tout est encore possible.

#amour #enfantintérieur #responsabilité #fêtesesmères #spiritualité #developpementpersonnel #paix #lumière
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•••ENFANT INTÉRIEUR

Aujourd’hui on fête les mamans en France.

Au-delà du bien fondé et de l’archaïsme de la démarche tant au niveau du consumérisme qui en découle qu’au niveau d’un monde où la parentalité est multiple, je voulais rendre hommage à celleux:
– qui n’ont pas voulu devenir parent
– qui n’ont pas su être parent
– qui n’ont pas pu être parent
– qui ont renoncé à être parent
– qui luttent pour devenir parent
– qui ont fait le choix d’être parent
– qui sont parent d’enfant(s) partis trop vites
– …

Parce que derrière la parentalité, il n’y a une multitude d’histoires, de peines et de joies.

Mais surtout je voulais vous rappeler votre enfant intérieur, celui pour qui vous êtes le parent. Nous avons touxtes un enfant intérieur plus ou moins blessé.

J’observe souvent que celleux qui souffrent ou infligent la souffrance, sont des enfants blessés. Devenus adultes, iels ont des mécanismes qui les poussent à agir soit en victimes soit en bourreaux, perpétuant parfois le cycle chez leurs propres enfants ou nuisant à leur entourage.

J’aimerais, en ce jour de fête des mères, vous inviter à vous mettre en lien à cet enfant intérieur, à prendre votre responsabilité d’adulte et soigner cet enfant. Lui donner de l’amour, vous offrir de l’amour.

Dans un monde dysfonctionnel et en souffrance, je pense du fond du cœur qu’aujourd’hui nous n’avons plus le choix si nous souhaitons avancer dans la lumière et retrouver de l’espoir pour le futur. C’est un voeux pieux je le sais. Mais j’ai envie aujourd’hui de croire que tout est encore possible.

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•••DÉPOUILLEMENT 

Je suis une esthète. J’aime les belles choses. Les formes, les matières, les couleurs. Les objets qui ont une âme. Pour moi chaque chose a un rayonnement, aussi j’essaie d’assembler ce qui m’entoure de manière à créer une vibration qui me corresponde, me nourrisse.

C’est aussi ainsi que je conçois ma vie. J’ai envie d’en faire une œuvre où l’ombre et la lumière se côtoient. Où l’ordre et le désordre se frictionnent. Pour que ma vie soit la Vie faite de mouvement, de cycles, d’avancées. Je la veux captivante, nourricière.

Seulement je réalise que ma quête a quelque chose de boulimique. Je me lance à corps perdu à la poursuite de mes rêves, de mes envies, dans une multitude d’activités, de rencontres, d’objets, de lectures, de formations.

Alors qu’au fond de moi je n’aspire qu’à une chose: aller à l’essentiel. Me dépouiller de mes possessions, toutes mes couches superficielles, de mon sur-ego, de mes croyances, de ma personnalité: retrouver l’essence de mon âme. J’aimerais parfois être comme un fruit à coque et me faire éclater pour aller à la moelle, à la substance même de mon être. Creuser, enlever, creuser, enlever. Et si je n’étais qu’un trou béant dépouillée de tout mes artifices? Il faudrait tout envoyer valser, tout quitter pour le savoir. 

Mais je n’ose pas, je ne veux pas. Je veux continuer ces aller-retours entre (sur)abondance et quête de l’essentiel. Car heureusement il y a des moments de plénitudes, des moments d’alignement avec mon âme qui se passent dans le silence, sans mots. 

Peut-être simplement accepter ma condition d’humaine privilégiée qui tente de donner autant qu’elle reçoit.

Il n’y a pas vraiment de chute à ce texte. Juste un petit partage en passant.

#reflexion #développementpersonnel #dépouillement #abondance #privilège #vie #âme #essentiel #humanité #conscience
emki_nature_conscience
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•••DÉPOUILLEMENT

Je suis une esthète. J’aime les belles choses. Les formes, les matières, les couleurs. Les objets qui ont une âme. Pour moi chaque chose a un rayonnement, aussi j’essaie d’assembler ce qui m’entoure de manière à créer une vibration qui me corresponde, me nourrisse.

C’est aussi ainsi que je conçois ma vie. J’ai envie d’en faire une œuvre où l’ombre et la lumière se côtoient. Où l’ordre et le désordre se frictionnent. Pour que ma vie soit la Vie faite de mouvement, de cycles, d’avancées. Je la veux captivante, nourricière.

Seulement je réalise que ma quête a quelque chose de boulimique. Je me lance à corps perdu à la poursuite de mes rêves, de mes envies, dans une multitude d’activités, de rencontres, d’objets, de lectures, de formations.

Alors qu’au fond de moi je n’aspire qu’à une chose: aller à l’essentiel. Me dépouiller de mes possessions, toutes mes couches superficielles, de mon sur-ego, de mes croyances, de ma personnalité: retrouver l’essence de mon âme. J’aimerais parfois être comme un fruit à coque et me faire éclater pour aller à la moelle, à la substance même de mon être. Creuser, enlever, creuser, enlever. Et si je n’étais qu’un trou béant dépouillée de tout mes artifices? Il faudrait tout envoyer valser, tout quitter pour le savoir.

Mais je n’ose pas, je ne veux pas. Je veux continuer ces aller-retours entre (sur)abondance et quête de l’essentiel. Car heureusement il y a des moments de plénitudes, des moments d’alignement avec mon âme qui se passent dans le silence, sans mots.

Peut-être simplement accepter ma condition d’humaine privilégiée qui tente de donner autant qu’elle reçoit.

Il n’y a pas vraiment de chute à ce texte. Juste un petit partage en passant.

#reflexion #développementpersonnel #dépouillement #abondance #privilège #vie #âme #essentiel #humanité #conscience

il y a 1 an
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•••RETOUR À LA BASE

Là où le regard ne bute pas sur le béton et les constructions mais se remplit de végétation, de sommets enneigés.

Faire du feu pour ne pas avoir froid, maintenir ce feu précieux. 

Dormir sous deux duvets avec deux bouillottes.

Se laver vite fait avec de l’eau chauffée dans une vieille casserole.

Se passer du tout électrique. Ici c’est une denrée rare.

Se faire réveiller par le sifflet d’une marmotte, apercevoir 3 chevreuils.

Il n’y a besoin de rien que du vent, du chant des oiseaux, des arbres, de l’herbe, des fleurs. 

S’allonger à même le sol et capter quelques brefs rayons de soleil.

Lire, lire, lire, modeler l’argile, cuisiner... mais aussi se perdre dans les méandres des réseaux sociaux. Écrire. Photographier. Penser. Rêvasser. Dormir. Manger. Boire un peu de vin. Méditer. Se confronter à ses émotions. Jouer de la flûte.

S’immerger longuement dans la forêt qui s’éveille après les longs mois d’hiver.

Gratitude pour cette parenthèse loin de la course effrénée du quotidien. Prendre du recul. 

Reprendre des forces. Se réaligner. 

Retour à la base. Recharge. Merci.

#puravida #retour #base #ressourcement #nature #montagne #viesimple #gratitude #privilège #pause
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Là où le regard ne bute pas sur le béton et les constructions mais se remplit de végétation, de sommets enneigés.

Faire du feu pour ne pas avoir froid, maintenir ce feu précieux.

Dormir sous deux duvets avec deux bouillottes.

Se laver vite fait avec de l’eau chauffée dans une vieille casserole.

Se passer du tout électrique. Ici c’est une denrée rare.

Se faire réveiller par le sifflet d’une marmotte, apercevoir 3 chevreuils.

Il n’y a besoin de rien que du vent, du chant des oiseaux, des arbres, de l’herbe, des fleurs.

S’allonger à même le sol et capter quelques brefs rayons de soleil.

Lire, lire, lire, modeler l’argile, cuisiner… mais aussi se perdre dans les méandres des réseaux sociaux. Écrire. Photographier. Penser. Rêvasser. Dormir. Manger. Boire un peu de vin. Méditer. Se confronter à ses émotions. Jouer de la flûte.

S’immerger longuement dans la forêt qui s’éveille après les longs mois d’hiver.

Gratitude pour cette parenthèse loin de la course effrénée du quotidien. Prendre du recul.

Reprendre des forces. Se réaligner.

Retour à la base. Recharge. Merci.

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il y a 1 an
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